11 Déc L’importance d’une expérience mondiale et comment y participer
Les innovations technologiques ont transformé les différents aspects de notre vie et en particulier notre manière de travailler. Pour réussir dans ce monde compétitif et en complexité croissante, les Canadiens doivent gagner de l’expérience qui les démarque et leur ouvre des portes. Les compétences vitales telles que le leadership, la collaboration, la créativité, la résolution de problèmes et la conscience sociale et culturelle deviennent de plus en plus importantes. L’expérience mondiale vous apporte ces compétences et bien plus encore. En fait, neuf Canadiens sur dix ayant été à l’étranger rapportent que leur expérience a contribué à la réussite de leur carrière [source].
Pour mieux comprendre comment le travail et le volontariat à l’étranger peuvent vous aider à vous démarquer et à réussir sur le marché du travail actuel, nous avons interrogé l’expert en recrutement Salvatore (Sal) Badali. Sal est un partenaire du secteur public non lucratif de Odgers Berndtson, une entreprise de recherche internationale avec plus de 50 ans d’expérience dans la détection des meilleurs talents pour les organisations les plus grandes et prestigieuses du monde. Il est également membre du conseil d’administration de Jeunesse Canada Monde.
Quelles sont les premières compétences que vous recherchez chez les candidats?
En général, les premières compétences que nous recherchons ont trait au leadership. Les compétences techniques pertinentes sont essentielles, et nous en tenons compte. Mais ce que nous cherchons vraiment, c’est le leadership qui va avec. C’est là que l’expérience internationale et les antécédents variés aident à faire la différence entre deux personnes qui sont techniquement compétentes, lorsque l’une d’elles a cette dimension supplémentaire dans son tempérament. Donc on regarde si les candidats ont été impliqués dans des communautés, s’ils communiquent bien, s’ils inspirent confiance aux autres, s’ils peuvent contribuer aux objectifs de l’organisation au-delà de leurs rôles fonctionnels que ce soit en droit, en commercialisation, en finance, etc. Si un candidat a un parcours professionnel limité, il sera difficile pour lui de développer ces compétences de leadership.
Comment le volontariat à l’étranger démarque-t-il un candidat d’un autre?
Aujourd’hui il existe une compétition féroce pour les grands talents. Nos clients ne nous demandent pas de trouver le meilleur candidat. Ils demandent les meilleurs et ensuite ils choisissent celui qui correspond le mieux. Les candidats ayant un avantage sont ceux pourvus de la capacité de bien s’exprimer, d’une expérience et d’antécédents variés, d’une expérience internationale et d’une implication dans des communautés. Cela enrichit une personne de travailler à l’étranger et de découvrir une nouvelle culture, nos clients l’ont remarqué.
Pourquoi pensez-vous que l’expérience mondiale est vitale pour la réussite d’une carrière aujourd’hui?
La plupart des entreprises canadiennes sont orientées vers les services et ont besoin de personnes qui interagissent avec d’autres au sein de l’entreprise comme à l’externe. Si vous avez travaillé dans différentes parties du globe, vous avez été confronté à une culture différente. Le Canada étant un pays très multiculturel, une expérience à l’étranger vous permettra d’avoir une plus grande prise de conscience et acceptation de la diversité. La diversité est primordiale puisqu’elle apporte des points de vue divers et offre de meilleurs résultats. Les personnes ayant travaillé à l’étranger apportent ces différentes perspectives.
Que peuvent faire les Canadiens pour tirer le maximum de leur expérience de travail à l’étranger?
Premièrement, il faut le faire. Même si cela peut être difficile, surtout pour les personnes récemment diplômées avec des prêts étudiants cherchant à commencer leur carrière, il faut voir se projeter et faire le grand saut. Cela vous permettra de grandir en tant qu’individu, d’être mieux entouré, d’améliorer votre communication et d’acquérir une expérience extraordinaire. Vous ne perdrez rien à passer un an ou deux à l’étranger, au contraire ce ne sera que du gain. Si vous ne profitez pas de ces opportunités, vous allez manquer quelque chose.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes actuellement volontaires à l’étranger ou envisageant de l’être?
Mettez vos peurs et incertitudes de côté et faites-le. Faites d’abord vos recherches et parlez-en autour de vous pour décider où partir : le monde est vaste et vous voulez rentabiliser votre temps. Vous voulez gagner de l’expérience, mais aussi faire une différence et vous amuser, donc il est important de faire vos recherches en fonction de ce qui vous convient. Mais surtout, faites-le, car vous ne le regretterez jamais. Personnellement, c’est la meilleure chose que je n’ai jamais faite en sortant de l’école. Tout ce que ça m’a coûté, c’est du temps (bien utilisé). Ça a été une expérience enrichissante et énormément gratifiante qui me sert encore aujourd’hui, des années plus tard.
Le volontariat à l’étranger est une expérience vraiment unique et transformatrice. C’est pourquoi les CARREFOURs EQWIP – EQWIP HUBs vous offre des opportunités de volontariat international qui changeront votre vie en Bolivie, au Ghana, en Indonésie, au Pérou, au Sénégal et en Tanzanie. En travaillant en partenariat avec un réseau mondial, vous collaborerez avec la jeunesse locale étant à la recherche de nouvelles compétences de travail, et acquerrez les vôtres pendant l’expérience. Avec des départs toute l’année en janvier, mars, mai, juillet, septembre et novembre, vous pouvez trouver le poste qui vous convient en fonction de vos compétences et disponibilités.
Il y a tant d’expériences à vivre ! Viens-tu ?
Les CARREFOURs EQWIP – EQWIP HUBs sont généreusement financés, en partie, avec l’appui financier du gouvernement du Canada accordé par Affaires mondiales Canada.